Et maintenant?
Les clameurs se sont tues ou du moins paraissent l’être après des semaines de « battage » médiatique, de joutes oratoires et de déclarations, de jeux de rôles et de calculs, d’images et de sons, de bains de foule et d’approches « people », de générosité et de promesses. Finies (?) les poses appuyées, les regards calculés, les démarches assurées et les gestes amplifiés. Que restera-t-il de ces semaines, dans nos mémoires, au cours desquelles la « machinerie » a paru une fois encore s’emballer et le « microcosme » s’auto satisfaire du rythme imposé.
Sans jouer les Cassandre et sans rechercher à tirer une quelconque conclusion à cet ébrouement mediatico politique quelque peu intempestif, je crois que ces semaines auront tout de même apporté la preuve d’un besoin général d’expression – le propre d’une démocratie – et de la ténacité du personnel politique - son représentant - et ce, quel que soit son niveau de responsabilités. Mais ce « tandem » inaltérable par construction parviendra-t-il, le moment venu, si ce n’est à nous convaincre, du moins à orienter notre réflexion sur un choix possible?
Si j’en juge par un des débats télévisés, la semaine dernière, avec la représentation de l’ensemble des courants politiques majeurs, rien n’est encore acquis. Le public, sans doute choisi et composé d’un « échantillon représentatif de la société » a toutefois pu, au cours de la soirée, poser quelques questions aux « challengers » présents sur le plateau de télévision.
Les « interviewers », bien que subissant la pression du direct furent sensés dans leurs propos, précis dans leurs demandes, pragmatiques dans leurs attentes, émouvants par leur situation et dignes dans leur attitude.
Deux France paraissaient se faire face: celle qui attend, vainement, des solutions pragmatiques à ses problèmes qui la mine, et celle sensée promouvoir les bonnes réponses. Incompréhension mutuelle, dialogue de sourds à tout le moins, face à face saisissant de la réalité sans fards et d’une virtualité convenue ; le pays réel ne se reconnaissait pas dans ses représentants d’un soir. Pays virtuel et point de non-retour ?
Sans aucun doute les prochains débats devront répondre aux attentes profondes de nos concitoyens - l’heure n’est plus aux atermoiements et faux-semblants comme aux promesses non tenues ou non tenables- et ainsi apporter la preuve que la politique reste le cœur de la démocratie. À défaut d’un langage de vérité et de décisions répondant aux attentes de la société et aux défis à relever, le « tandem » pourrait faire les frais de cette dichotomie. J’ose croire qu’il n’en sera rien et éternel optimiste, comme la majorité de mes concitoyens j’espère, je « leur » fais encore confiance…
Sans jouer les Cassandre et sans rechercher à tirer une quelconque conclusion à cet ébrouement mediatico politique quelque peu intempestif, je crois que ces semaines auront tout de même apporté la preuve d’un besoin général d’expression – le propre d’une démocratie – et de la ténacité du personnel politique - son représentant - et ce, quel que soit son niveau de responsabilités. Mais ce « tandem » inaltérable par construction parviendra-t-il, le moment venu, si ce n’est à nous convaincre, du moins à orienter notre réflexion sur un choix possible?
Si j’en juge par un des débats télévisés, la semaine dernière, avec la représentation de l’ensemble des courants politiques majeurs, rien n’est encore acquis. Le public, sans doute choisi et composé d’un « échantillon représentatif de la société » a toutefois pu, au cours de la soirée, poser quelques questions aux « challengers » présents sur le plateau de télévision.
Les « interviewers », bien que subissant la pression du direct furent sensés dans leurs propos, précis dans leurs demandes, pragmatiques dans leurs attentes, émouvants par leur situation et dignes dans leur attitude.
Deux France paraissaient se faire face: celle qui attend, vainement, des solutions pragmatiques à ses problèmes qui la mine, et celle sensée promouvoir les bonnes réponses. Incompréhension mutuelle, dialogue de sourds à tout le moins, face à face saisissant de la réalité sans fards et d’une virtualité convenue ; le pays réel ne se reconnaissait pas dans ses représentants d’un soir. Pays virtuel et point de non-retour ?
Sans aucun doute les prochains débats devront répondre aux attentes profondes de nos concitoyens - l’heure n’est plus aux atermoiements et faux-semblants comme aux promesses non tenues ou non tenables- et ainsi apporter la preuve que la politique reste le cœur de la démocratie. À défaut d’un langage de vérité et de décisions répondant aux attentes de la société et aux défis à relever, le « tandem » pourrait faire les frais de cette dichotomie. J’ose croire qu’il n’en sera rien et éternel optimiste, comme la majorité de mes concitoyens j’espère, je « leur » fais encore confiance…