chronique d'un week-end...
…extraordinaire : assis dans le métro je reconnais, devant moi, un visage mais sans pouvoir lui donner de nom. Treize années ont passé ; il était aspirant, j’étais colonel. Nous faisions partie du même régiment. La conversation a repris à peu près où nous l’avions arrêtée, plus jeunes. Ayant eu connaissance de l’action conduite « métier, permis, citoyenneté » au profit de « nos » jeunes, cet ancien subordonné a repris du service. Il est prêt à poursuivre. Son voisin, inconnu, prêtant une oreille attentive, a mis ses capacités d’informaticien à notre profit sans l’ombre d’une hésitation. Me voici à la tête d’une quasi brigade de volontaires et de bénévoles décidés à faire avancer cette France qui renâcle…Bravo et un grand merci ; c’est réconfortant !
…ordinaire (hélas !) : ligne 6, en soirée, assis dans un wagon au milieu d’autres voyageurs, perdu dans ses pensées, il écoute son MP3. Cinq « jeunes » embarquent bruyamment. Je les imagine, sans titre de transport, sautant le portillon d’accès de la station sous le regard fuyant du guichetier de la RATP. Et pour quelles raisons aurait-il fait une remarque ? La resquille, qui grève le budget de la société, ce n’est pas son problème ! Le MP3 change de main, sous la menace. Personne ne bronche et évite les regards : cela fait plus de vingt ans, que de petits renoncements en lâchetés successives, nous laissons le champ libre à la voyoucratie…Un de mes fils, comme d’autres, en fut la victime ce soir-là. Cela suffit !
…ordinaire (hélas !) : ligne 6, en soirée, assis dans un wagon au milieu d’autres voyageurs, perdu dans ses pensées, il écoute son MP3. Cinq « jeunes » embarquent bruyamment. Je les imagine, sans titre de transport, sautant le portillon d’accès de la station sous le regard fuyant du guichetier de la RATP. Et pour quelles raisons aurait-il fait une remarque ? La resquille, qui grève le budget de la société, ce n’est pas son problème ! Le MP3 change de main, sous la menace. Personne ne bronche et évite les regards : cela fait plus de vingt ans, que de petits renoncements en lâchetés successives, nous laissons le champ libre à la voyoucratie…Un de mes fils, comme d’autres, en fut la victime ce soir-là. Cela suffit !